Engeland verwelkomt Maes en martens

Engeland verwelkomt Maes en Martens 30-11-2006

source: www.tennisinfo.be

De Belgische topcoaches Carl Maes en Steven Martens trekken naar het buitenland. Het duo gaat werken voor de LTA, de Engelse tennisbond.

Steven Martens laat hierdoor zijn job als technisch directeur bij de Vlaamse Tennisvereniging vallen. Martens wordt technisch coördinator in Engeland. Martens trainde in het verleden al Sabine Appelmans en Xavier Malisse. Later coachte hij ook het Davis Cup team. Toen Ivo Van Aken ontslag nam als technisch directeur van de VTV en Vlaams topsportcoördinator werd, verving Steven Martens hem.

Carl Maes is de huidige Fed Cup-coach en begeleidde ook Kirsten Flipkens met het oog op de Olympische Spelen van 2008. Maes stopt met de Fed Cup, hoe de samenwerking met Flipkens nu zal lopen is nog onbekend. De ex-coach van Clijsters geeft al enkele jaren advies bij de Engelse tennisbond, dus een grote verrassing is de overgang niet. Maes wordt de nieuwe tennisbaas van het Britse vrouwentennis.

Bart Vandezande

Ik vind het spijtig dat Steven vertrekt,Maes mogen ze van mij hebben

Waarom zit de site van Olivier Rochus niet tussen de partenaires?Willen ze niet?

De "webmaster" van de site van olivier is Catherine...ze leiden ook de site van justine

ik heb hem reeds een partnership gevraagd ...ze heeft me "maybe" gezegd maar zij had me kunnen NIET zeggen dat zou eerlijker zijn

ik heb nooit een antwoord gehad ....

Ik kan het eens langs JeanLou vragen,zijn kleindochter is een van mijn leerlingen(hij is de kiné van Olivier)

JA dat zou tof zijn

bedankt rita:kissss:

Steven Martens, le seul Belge qui tient la quinzaine à Wimbledon

PAOLO LEONARDI

Nous sommes au siège de la Lawn Tennis Association, la Fédération anglaise de tennis, située dans le village de Roehampton, à deux kilomètres à vol d'oiseau de Wimbledon. C'est dans ce havre de paix qu'officie Steven Martens, qui vient d'être nommé « Player Director ». En clair, il est le nº2 de l'une des fédérations les plus importantes du monde.


C'est en février 2007 que cet Anversois que l'on a connu en Belgique comme entraîneur de Sabine Appelmans, capitaine de Coupe Davis ou encore directeur technique de la VTV, décide de prendre un aller simple sur l'Eurostar pour tenter l'aventure à Londres. Un an plus tard, comme le confirme sa récente promotion, Martens a fait son trou, sous l'impulsion de son patron Roger Draper. Cet Anglais que l'on qualifie ici de visionnaire et de charismatique a été l'un des maîtres d'ouvrage des JO à Londres en 2012. N'ayant plus rien à prouver, il accepta le poste proposé par la LTA. Sa mission : révolutionner le tennis britannique, dont on connaît la pauvreté en matière sur la scène internationale, surtout depuis le départ à la retraite de Tim Henman.

« Notre première mission a été de licencier 350 personnes, annonce froidement Steven Martens. Pas facile mais obligatoire car une toute nouvelle structure était mise en place. Avec le temps, j'ai compris qu'ici, on n'est jamais sûr de rien. Virer des gens fait partie du boulot. Pour l'instant, tout marche bien mais le vent peut tourner très vite, pour moi comme pour d'autres. Personnellement, je me suis fixé 2012. Les JO seront l'événement idéal pour tirer un bilan. Et puis, en cinq ans, on devra voir une différence dans notre travail. Mais si on nous coupe l'herbe sous le pied avant… »

Couper l'herbe quand on parle de tennis anglais, quoi de plus normal ? Sauf que le travail instauré par Draper et ses acolytes (parmi lesquels un autre Belge, Carl Maes, responsable du développement des joueuses) demandera du temps. Et de l'argent. Mais sur ce point-là, la LTA n'a pas de soucis à se faire. Wimbledon est un tournoi extrêmement lucratif (31,6 millions d'euros de bénéfices en 2007). « Nous tournons autour d'un budget de 50 millions de livres par an (62 millions d'euros !), expose Steven Martens. En Belgique, le budget global de la VTV et l'AFT est de 7 millions. Mais c'est normal. La Belgique a 10 millions d'habitants, le Royaume-Uni en a 65. Ceci dit, nous ne sommes pas la fédération la plus riche. L'USTA (américaine) est loin devant car l'US Open rapporte deux fois plus d'argent que Wimbledon. Et les Français, avec Roland Garros, ne sont pas loin non plus. »

Des chiffres qui donnent le tournis. Cinquante millions de livres et un seul joueur dans le top 100 mondial (Andy Murray, 11e), le deuxième n'étant que 242e. Chez les femmes, la tendance est heureusement à l'amélioration. « En 2007, nous n'en avions aucune dans le top 200, explique l'Anversois. Aujourd'hui, il y en a une dans le top 100 et quatre autres dans le top 200. Mais il n'y a pas que ça. Lors des Petits As à Tarbes, le championnat du monde des moins de 12 ans, nous avions deux Anglais en finale, chez les filles et chez les garçons. Quant à George Morgan, il a gagné l'Orange Bowl, le tournoi de référence des moins 14. Nous avons également 9 juniors dans le top 100. »

Mais s'il est un chiffre dont Martens est fier, c'est celui de la densité de matchs disputés annuellement par les jeunes en Grande-Bretagne. En 2007, ils étaient 6.000 à en avoir joué plus de 6 sur 12 mois ; aujourd'hui, ils sont 15.000. « Notre objectif est d'arriver à 32.000 en 2010, poursuit Martens. C'est encore très loin de la France où ils sont 80.000, mais on progresse. Nous devons améliorer notre présence dans les deux tops 100 mondiaux, ainsi qu'avoir plus de juniors avec un bon niveau international et davantage de jeunes qui jouent au tennis d'une manière générale. »

Pour ce faire, Martens, qui dirige quelque 150 personnes, a mis sur place une structure visant à étendre autant que possible la toile d'araignée dans laquelle ils espèrent attirer des jeunes talents. « La détection est fondamentale mais difficile dans un pays aussi étendu que la Grande-Bretagne, dit-il. Une équipe de scouting a été créée. Ce sont 30 personnes qui exercent au niveau régional et local et s'occupent des 6-12 ans. Vingt centres de haute performance ont également été instaurés. Ils reçoivent beaucoup d'argent de la LTA pour revoir leurs critères à la hausse et pour fonctionner selon un mode de travail unifié. Autour de ces centres, il y a enfin 120 clubs satellites. Leurs subsides sont moins importants mais leur philosophie est la même. A terme, nous voulons que tous ces centres fonctionnent de manière autonome. Si c'est le cas, la Fédération pourrait alors rester « in the back of the picture » comme on dit ici (à l'arrière-plan). »

L'incroyable défi que tente de relever Steven Martens a un prix : l'éloignement familial. Marié à Inge et père de deux enfants, Simon, 12 ans, et Katoo, 7, il prend l'Eurostar à Londres tous les vendredis à 15 heures, et le reprend à Bruxelles-Midi les lundis matins à 7 heures.

« En un an et demi, je suis allé voir une fois Chelsea jouer, sinon je n'ai pas de distractions. Je travaille énormément le soir », avoue-t-il. Logé dans un appartement à Southfields, à 500 mètres de Wimbledon, il a gardé une voiture belge. « Conduire à gauche, ça va, mais le volant à droite, c'est trop dur… ».

L'Anversois avoue que l'argent a contribué à sa décision. Il reste bien sûr discret sur sa fiche de paie mais pour se donner une idée, on peut avancer deux chiffres, qui montrent en tout cas à ceux qui en doutaient encore que les salaires dans la perfide Albion n'ont rien à voir, mais alors rien du tout, avec ceux pratiqués en Belgique. Lorsqu'il était directeur technique de la LTA, le poste qu'occupe aujourd'hui Roger Draper, le Français Patrice Hagelauer gagnait 13.000 livres par mois (16.000 euros). Quant à Brad Gilbert, l'ancien coach d'Agassi qui s'est occupé un temps de Murray avant d'être viré par le joueur (mais il continue à être payé par la LTA jusque fin septembre, date où son contrat expirera), il aura gagné en moins de deux ans 1,4 million de livres (1,7 million d'euros).

« L'argent a fait partie de ma décision, déclare Martens, mais ma fonction comprend des sacrifices. Ce que je peux dire c'est qu'en Belgique, il me serait impossible d'avoir un tel salaire, à part peut-être dans le football. Mais j'ai toujours considéré qu'il faut mériter ce qui nous arrive dans la vie. Suis-je un privilégié ? Mon privilège à moi c'est de voir que moi, mais aussi ma femme et mes enfants, sommes en bonne santé. »

http://www.lesoir.be/sports/tennis/steven-martens-le-seul-belge-2008-07-01-611938.shtml

Un Belge à la base de ce renouveau british

LONDRES Un Belge arborait un large sourire en voyant la réussite de Laura Robson le week-end dernier à Wimbledon : Steven Martens. En février 2007, cet Anversois que l'on a connu en Belgique comme entraîneur de Sabine Appelmans, capitaine de Coupe Davis ou encore directeur technique de la VTV, a décidé de franchir la Manche pour vendre ses services à Londres. Un an plus tard, comme le confirme sa récente promotion comme directeur technique de la Fédération de tennis anglaise, Martens a réussi son pari, sous l'impulsion de son patron Roger Draper. N'ayant plus rien à prouver, il accepta le poste proposé par la LTA . Sa mission ? Révolutionner le tennis britannique, très pauvre sur la scène internationale, surtout depuis le départ à la retraite de Tim Henman.

Avec Carl Maes, il a installé une cellule pro pour améliorer l'encadrement des jeunes filles.

"Il faut rester humble dans son travail" , précise d'emblée Steven Martens. "Nous avons tenté d'améliorer la structure du tennis féminin en instaurant des entraînements professionnels ou en intensifiant le travail. Je pense qu'aujourd'hui, la structure est performante. Il faudra attendre maintenant de voir le fruit de ce travail entrepris il y a un an. Nous avons mis un cadre en place et les effets commencent à s'en faire ressentir."

Inexistant durant des années, le tennis anglais a retrouvé des couleurs et pourrait même, selon les prédictions de Steven Martens, percer au grand jour. Actuellement, la meilleure joueuse anglaise est Anne Keothavong, 25 ans, classée à la 82e place mondiale. Elle est l'unique représentante du Top 100 de l'Union Jack .

En revanche, elles sont plusieurs à l'affût du Top 100 : Elena Baltacha, WTA 133 à 25 ans; Katie O'Brien, WTA 150 à 22 ans; Melanie South, WTA 152 à 22 ans et Naomi Cavaday, WTA 194 à 19 ans. "En 2007, nous n'en avions aucune dans le Top 200, explique l'Anversois. Aujourd'hui, il y en a une dans le Top 100 et quatre autres dans le Top 200. Mais il n'y a pas que ça. Lors des Petits As à Tarbes, le Championnat du Monde des moins de 12 ans, nous avions deux Anglais en finale, chez les filles et chez les garçons. Quant à George Morgan, il a gagné l'Orange Bowl, le tournoi de référence des moins 14. Nous avons également 9 juniors dans le Top 100."

Th. V.

© La Dernière Heure 2008

http://www.dhnet.be/sports/tennis/article/214741/un-belge-a-la-base-de-ce-renouveau-british.html