Roland Garros (Vainqueur: Federer)

Les favoris assurent pour le moment !

Je me posais une question en voyant le résultat d'un match. Andrei Pavel n'avait-il pas pris sa retraite ? Je dis ça parce que je le vois dans le tableau de RG.

C'est ce que je pensais aussi...






Novak Djokovic: « Chacun a ses petits secrets »

L'interview de Novak Djokovic après sa victoire par abandon, 6-3, 3-1 contre l'Equatorien Nicolas Lapentti, qui s'est tordu la cheville au début du deuxième set.

Novak, quel est votre sentiment à la sortie de ce match. Vous auriez préféré passer un peu plus de temps sur le court?

« Il y a deux manières de voir les choses. D'un côté, j'aurais sans doute préféré taper plus de balles et jouer plus de points histoire d'acquérir de me mettre dans le rythme. Maintenant, d'un autre côté, il n'y avait pas beaucoup d'échanges en raison des conditions de jeu avec ce vent qui tourbillonnait. C'est dommage que le match ce soit fini ainsi. J'ai parlé avec lui après et il m'a dit que cela n'avait aucun sens de continuer à jouer à partir du moment où il ne pouvait plus courir. »

Dans l'état de forme que vous avez affiché ces dernières semaines sur terre battue, vous sentez-vous plutôt le n°3 ou le n°2 sur cette surface?

« Vous savez, il y a un classement qui détermine la hiérarchie. Je suis le n°4. Donc, cela veut dire que je suis le quatrième joueur mondial. Il ne sert à rien d'entrer dans une discussion à ce sujet-là. Je suis surtout très content d'avoir bien joué sur cette surface cette année. J'ai été très régulier dans mes résultats. Je laisse à d'autres le soin de juger si je suis le n°1, n°2, n°3 ou n°4. C'est à moi d'essayer d'aller le plus loin possible ici à Roland Garros et de faire si possible mieux que l'an dernier. »

Il paraît que vous vous êtes offert les services d'un nouveau préparateur physique. Que fait-il de particulier avec vous? Des exercices cardio-vasculaires, de la musculation, du foot?

« Vous ne croyez tout de même pas que je vais vous dévoiler ça. (sourire) Chacun a ses petits secrets. La seule chose que je peux vous dire, c'est qu'il s'agit de quelqu'un qui connaît très bien son métier. Il est très méticuleux et cela me plaît vraiment. Il est dans le tennis depuis longtemps. Il a travaillé avec Muster pendant 10 ans. Cela fait un mois que nous sommes ensemble et les résultats sont bons. Bref, je suis content. »

Serge Fayat

http://tennis.dhnet.be/articles.html?id=1206

Marc Gicquel: «Si je peux lui mettre trois fois 6-0, je le fais»

TENNIS - Le Français n'a fait qu’une bouchée de l'Allemand Rainer Schuettler (6-0, 6-0, 6-4)...

Marc Gicquel n’a pas eu à forcer son talent contre un adversaire visiblement pressé de quitter Paris. Celui qui n’a jamais dépassé le deuxième tour à Roland-Garros avoue avoir jeté un œil sur un tableau qui lui donne le droit de rêver.
Quand on mène 6-0, 6-0, 2-0, on se dit quoi ? Qu’on est le meilleur du monde?
Non. Il faut bien rester dans le match. Il n’allait pas me le donner. Même si au début du troisième il a voulu me filer un ace qui avait été donné let. Mais je me suis toujours dit que ça pouvait tourner très vite.

Vous vous êtes mis dans sa tête à un moment?
Si je peux lui mettre trois fois 6-0, je le fais. N’importe qui le ferait. Si je lui donne un jeu, je peux le remettre dans le match. En 2006, j’ai connu cette situation contre Nicolas Kieffer à l’Open d’Australie. Je prends 6-0, 6-1 en 35 minutes et je perds finalement le match 11-9 au cinquième set. C’est le tennis, il faut se concentrer jusqu’au bout.

Votre tableau est assez ouvert. Vous y avez jeté un œil?
J’ai regardé les deux premiers tours… et un peu le troisième. C’est vrai que j’ai un tableau correct. Au prochain tour je prends Andreas Beck, c’est un bon joueur mais ça reste ouvert. En seizième je peux retrouver Roddick. Même si ce n’est pas sa surface, il faut faire un match sérieux pour le sortir. Et puis j’aimerai bien venger Romain Jouan (sorti par l’Américain au premier tour) et la Bretagne.

Vous vous sentez en mesure de battre n’importe qui sur ce tournoi?
N’importe qui je ne pense pas (rires). On va déjà enlever le premier (Rafael Nadal). Après, je pense pouvoir embêter pas mal de monde.

http://www.20minutes.fr/article/328575/Roland-Garros-2009-Marc-Gicquel-Si-je-peux-lui-mettre-trois-fois-6-0-je-le-fais.php

Développement du stade Roland-Garros: "toutes les pistes" envisagées face à la grogne

PARIS (AFP) — Alors que débute le tournoi de Roland-Garros, la mairie de Paris et la Fédération française de tennis assurent "travailler sur toutes les pistes" pour le développement du stade, qui accueille un des tournois du Grand Chelem dans un espace réduit et sans toit rétractable.
Le projet d'extension sur le site Georges Hébert, à 500 mètres des installations actuelles, se heurte à l'hostilité de l'UMP-Paris, des Verts, du maire UMP de Boulogne-Billancourt et de riverains.
Roland-Garros accueille le seul tournoi du Grand Chelem sur terre battue, mais ne dispose que de huit hectares quand Wimbledon et Melbourne Park (open d'Australie) s'étendent sur 20 hectares et Flushing Meadows (US Open) sur 14.
La fréquentation des Internationaux de France (425.000 spectateurs en 2008) étant comparable à celle de Wimbledon (475.000), on se marche un peu sur les pieds dans les allées pendant la première semaine du tournoi.
Et la compétition reste soumise aux caprices de la météo alors que Wimbledon s'est doté d'un toit pour couvrir son cour central en cas de pluie.
"Le projet d'extension n'est pas une fantaisie mais un vrai besoin pour avoir des infrastructures à la hauteur (...), on pourrait s'exposer à être dévalué sportivement", a affirmé au Monde le directeur général de la FFT Gilbert Ysern.
Lancé en 2001, le projet a fait l'objet d'un concours d'architectes remporté par Marc Mimram, qui propose la création à Hébert (entre les portes d'Auteuil et Molitor), d'un stade de 14.600 places équipé d'un toit plissant et de deux stades d'entraînement (coût: 116 millions d'euros).
"Un très bon choix", selon la première adjointe au maire de Paris Anne Hidalgo (PS), "un projet formidable", selon le président de la FFT Jean Gachassin, qui se dit assuré du soutien "à 100%" du maire de Paris Bertrand Delanoë.
Encore faut-il trouver une majorité au conseil de Paris.
Les communistes sont pour, mais l'UMP et les Verts sont contre. Les centristes sont "dans une logique d'accompagnement de cette amélioration mais s'interrogent sur la pertinence de l'aménagement du stade Hébert".
Situé dans le XVIème arrondissement, dont le maire est Claude Goasguen (UMP), Hébert sert à 4.000 scolaires.
Considèrant que "la proposition de la FFT n'engage qu'elle-même", M. Goasguen se plaint de ne "pas disposer d'éléments sur le remplacement du stade Hébert au profit des scolaires" et sur "le plan de circulation de cette éventuelle extension".
Pour Yves Contassot (Verts), "aller à Hébert, c'est pour étendre la partie +village+ (relations publiques) et récupérer les serres d'Auteuil le temps du tournoi pour faire du commercial et de l'événementiel".
Et Jean-Christophe Baguet, maire UMP de Boulogne-Billancourt, commune riveraine, dénonce "l'annonce incompréhensible et précipitée" de la FFT.
Mme Hidalgo, qui souhaiterait une décision "au plus haut niveau", juge nécessaire "de regarder toutes les pistes possibles", "y compris" avec M. Goasguen, pour éviter de "se retrouver embourbés dans des recours".
Jean-François Lamour, président du groupe UMP au conseil de Paris, "ne change pas d'avis": il est favorable à "plus d'espace pour Roland-Garros".
Mais selon lui, M. Delanoë, "incapable de tenir des promesses multipliées, a une seule obsession: repasser la patate chaude".
"Soit nous nous entendons sur une extension sur Hébert. Soit l'extension se fait vers le Bois de Boulogne. Soit on délocalise, ce qui me ferait mal au coeur", affirme M. Gachassin.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hubKk2afnaK8-mK6CRAujvIuemJg

MARDI 26 MAI 2009

SIMPLE MESSIEURS

PREMIER TOUR

Troisième quart du tableau
Juan Martin Del Potro (Arg/N.5) bat Michael Llodra (Fra) 6-3, 6-3, 6-1
Viktor Troicki (Srb) bat Lukasz Kubot (Pol, qual.) 3-6, 6-3, 6-4, 6-7 (4), 6-3
Dmitry Tursunov (Rus/N.21) - Arnaud Clément (Fra) 3-6, 6-3 arrêté (obscurité)
Fabrice Santoro (Fra, ATP 41) - Christophe Rochus (ATP 65) 3-6, 1-6, 6-3, 3-5 arrêté (obscurité)
Juan Monaco (Arg) bat Marcos Baghdatis (Chy) 6-3, 6-2, 6-4
Jo-Wilfried Tsonga (Fra/N.9) bat Julien Benneteau (Fra) 6-4, 3-6, 6-3, 6-4
Tommy Robredo (Esp/N.16) bat Adrian Mannarino (Fra, WC) 6-2, 6-1, 6-2
Daniel Gimeno-Traver (Esp) bat Evgeny Korolev (Rus) 6-4, abandon
Andreas Seppi (Ita) bat Guillermo Garcia-Lopez (Esp) 6-3, 6-3, 6-1
Maximo Gonzalez (Arg) bat Mardy Fish (USA/N.22) 6-3, 1-6, 6-4, 7-6 (4)
Philipp Kohlschreiber (All/N.29) bat Bernard Tomic (Aus, WC) 6-1, 6-2, 6-2
Juan Carlos Ferrero (Esp) bat Ivan Ljubicic (Cro) 2-6, 6-4, 6-4, 3-6, 6-3
Sergiy Stakhovsky (Ukr, qual.) bat Brian Dabul (Arg) 4-6, 7-5, 7-6 (2), 6-3
Novak Djokovic (Srb/N.3) bat Nicolas Lapentti (Equ) 6-3, 3-1 abandon

Quatrième quart du tableau
Andreas Beck (All) bat Ivan Navarro (Esp) 7-6 (9), 6-4, 6-1
Marc Gicquel (Fra) bat Rainer Schuettler (All/N.27) 6-0, 6-0, 6-4
Victor Crivoi (Rou) bat Simon Greul (All) 6-1, 7-6 (1), 6-2
Gaël Monfils (Fra/N.11) bat Bobby Reynolds (USA) 6-2, 6-3, 6-1
Leonardo Mayer (Arg, qual.) bat James Blake (USA/N.15) 7-6 (6), 7-5, 6-2
Tommy Haas (All) bat Andrei Pavel (Rou) 6-1, 6-4, 6-4

On assiste pas encore à beaucoup de surprises ! C'est bien que Monfils ait pu défendre ses chances !

Quel match Marat Safin vs Josselin Ouanna
7/6, 7/6, 4/6, 3/6, 10/8
Joli performance du français mais Marat...

Match exceptionnel... mais super déçu pour Marat

Résultats de mercredi :

Roland-Garros, 2e tour messieurs :

Fernando Gonzalez (CHI, 12) bat Rui Machado (POR) : 6-3 6-2 6-3

Andy Murray (GB, 3) bat Potito Starace (ITA) : 6-3 2-6 7-5 6-4

Nicolas Almagro (ESP, 31) bat Ernests Gulbis (LET) : 6-7(4) 7-6(5) 6-3 6-2

Victor Hanescu (ROU, 30) bat Mikhail Youzhny (RUS) : 7-5 7-5 7-5

Gilles Simon (FRA, 7) bat Robert Kendrick (EU) : 7-5 6-0 6-1

Marin Cilic (CRO, 13) bat Dudi Sela (ISR) : 6-0 6-3 6-1

Fernando Verdasco (ESP, 8) bat Philipp Petzschner (ALL) : 6-1 6-2 6-3

Janko Tipsarevic (SER) bat Feliciano Lopez (ESP, 28) : 6-7(9) 6-4 7-6(4) 6-3

Stanislas Wawrinka (SUI, 17) bat Nicolas Massu (CHI) : 6-1 6-1 6-2

Radek Stepanek (RTC, 18) bat Mathieu Montcourt (FRA) : 6-4 4-6 6-4 6-4

Rafael Nadal (ESP, 1) bat Teimuraz Gabashvili (RUS) : 6-1 6-4 6-2

David Ferrer (ESP, 14) bat Nicolas Kiefer (ALL) : 6-3 5-7 6-4 3-6 6-2

Lleyton Hewitt (AUS) bat Andrey Golubev (KAZ) 6-4, 6-3, 6-1

Question de motivation... il devait y avoir un petit plus chez Ouanna par rapport à Marat qui joue sa dernière saison et qui, quelque part, en a marre et veut en finir... ?)

Bravo au Français, belle bagarre en tout cas, très agréable à suivre ! Merci les gars

Safin: «J’ai besoin d’être nerveux pour réussir!»

Pour sa dernière saison sur le circuit, le Russe Marat Safin a été éliminé sans gloire de Roland-Garros.

Le Français Josselin Ouanna (ATP 134) avait promis de «mettre Safin à la retraite». Il a tenu parole. Le Russe (ATP 22) s’est effondré mercredi après 4 h 33 d’hostilités (7-6 7-6 4-6 3-6 10-8) ponctuées de ses habituels sautes d’humeur.

– 20minutes online. Marat Safin, le public français vous a conspué toute la soirée, et vous sembliez apprécier...

– Marat Safin. Oui. J’ai parfois besoin d’être nerveux pour réussir. Aujourd’hui (hier), j’ai joué avec le public. C’était nécessaire et cela m’a motivé.

– Avez-vous ressenti une émotion particulière en quittant Roland-Garros pour la dernière fois?

– Non. Je n’ai pas pleuré et je ne me suis pas roulé par terre. Tout cela, ce n’est pas moi. Je ne suis pas franchement quelqu’un de très émotif.

– Vous êtes le seul «bad boy» du tennis. Qui vous remplacera à la fin de l‘année?

– Un bad boy? Je ne sais pas. Je suis juste quelqu’un qui bosse pour réussir à avoir une vraie vie après le tennis. Beaucoup n’y arrivent pas.

– Vous avez déclaré au «Figaro» que vous souhaiteriez peindre lors de votre retraite. Est-ce exact?

– Quoi? C’est dingue! Je préférerais encore jouer au tennis plutôt que de devenir peintre, croyez-moi! Plus sérieusement, j’ai un ou deux projets auxquels je pense. J’attends la fin de la saison pour me décider. Quoi qu’il en soit, je suis heureux de ce que j’ai accompli au cours de ma carrière tennistique.

http://www.20min.ch/ro/sports/dossier/rolandgarros/story/Safin---J-ai-besoin-d--tre-nerveux-pour-reussir---10035955

«Heureux et en confiance»

Vainqueur presque au pas de course de son deuxième tour, Rafael Nadal a confirmé qu'il se sentait un petit cran au-dessus de son premier match.

A Roland Garros

Rafael, vous êtes-vous senti mieux physiquement sur ce match qu'au premier tour ?
Rafael Nadal : Non, pas forcément. Je me suis senti très bien aujourd'hui, mais je me sentais bien aussi durant le premier match. Je pense avoir joué un petit mieux aujourd'hui qu'au premier tour. C'est positif. Et j'ai gagné en trois sets, ce qui est également positif. Je suis heureux et en confiance.

Sur le premier tour, vous avez battu un record, le nombre de victoires remportées d'affilée ici. Qu'est-ce que cela veut dire pour vous ?
Rafael Nadal : Tout ce que je fais, c'est d'essayer d'avoir de bons résultats sans essayer de réfléchir à établir des records. Je vais essayer de jouer mon meilleur tennis, d'être là pour le deuxième dimanche. Gagner aujourd'hui, c'était donc important pour moi. C'est très agréable d'avoir autant de victoires d'affilée ici, mais pour l'instant je veux me concentrer sur le tournoi. Pas sur des records.

Avez-vous été surpris de jouer sur le Lenglen plutôt sur le Chatrier ?
Rafael Nadal : Non, je joue toujours les deuxièmes tours sur le Lenglen.

Avez-vous eu peur que le match soit interrompu à cause de la pluie et que vous soyez obligé de revenir jouer tôt demain matin ?
Rafael Nadal : Non, je voulais terminer rapidement. C'est bien d'avoir une journée de repos entre deux tours et de se préparer, plutôt que de revenir sur le court le lendemain finir un match. Je préférais terminer ce soir. C'était plus positif.

Que pensez-vous de Lleyton Hewitt, votre prochain adversaire ?
Rafael Nadal : Cela a toujours été dur, les matches contre Lleyton, il va falloir que je joue vraiment bien pour gagner. C'est ce que je vais essayer de faire. Jouer mon meilleur tennis. C'est tout ce que je peux faire.

A quel pourcentage vous situez-vous aujourd'hui par rapport à votre meilleur taux ?
Rafael Nadal : Impossible à dire parce que je n'en sais rien. Mais je sais que je peux jouer mieux. En tout cas je l'espère.

Vous avez dit que la plus grosse menace pour vous était Novak Djokovic plutôt que Roger Federer…
Rafael Nadala : Je n'ai jamais dit cela. A la question «qui a fait la meilleure saison sur terre battue cette année ?», j'ai répondu : selon moi, c'est Novak. Parce qu'il a joué la finale à Monte Carlo, à Rome, et les demi-finales à Madrid et il a gagné à Belgrade. Il joue très très bien au tennis. C'est mon sentiment. Tous deux sont de très grands joueurs. Ils sont dans l'autre moitié de tableau. Pour l'instant, je pense juste à mes propres matches.

http://www.lefigaro.fr/tennis/2009/05/27/02004-20090527ARTSPO00565-heureux-et-en-confiance.php

Résultats de ce jeudi :

Roddick - Minar 6-2,6-2,7-6(7/2)
Monfils - Crivoi 6-4,6-3,6-3
Melzer - Rufin 6-2,7-5,6-4
Mathieu - Andujar 6-2,6-3,6-4
Gicquel - Beck 6-4,6-7(6/8),7-6(7/3),7-5
Tsonga - Monaco 7-5,2-6,6-1,7-6(9/8)
Rochus - Clément 6-1,7-5,4-6,6-3
Haas - Mayer 6-3,7-6(7/2),3-6,4-6,6-3
Federer - Acasuso 7-6(10/8),5-7,7-6(7/2),6-2
Davydenko - Junqueira 4-6,6-3,6-0,6-2
Del Potro - Troicki 6-3,7-5,6-0
Chardy - Bolelli 6-2,6-3,4-6,4-6,6-1
Andreev - Vassallo Arguello 1-6,7-5,5-7,6-3,6-4
Robredo - Gimeno-Traver 6-4,6-4,6-3
Gonzalez - Seppi 7-6(10/8),6-3,6-3

Les français sont en forme...

... sauf Ruffin et Clément

Roland-Garros - Federer donne ses premiers signes de faiblesse

PARIS (AFP) — Roger Federer a donné ses premiers signes de faiblesse jeudi au deuxième tour de Roland-Garros avant de battre l'Argentin José Acasuso en quatre sets 7-6 (10/8), 5-7, 7-6 (7/2), 6-2.
Le Suisse a sauvé quatre balles de set dans le tie-break de la première manche, dont trois d'affilée (6-3), et une autre dans la troisième, où il a été mené 5 jeux à 1 avant de retourner la situation.
Comme lors de ses pires défaites face à Rafael Nadal, Federer a commis un très grand nombre de fautes directes (45, dont 32 dans les deux premiers sets) face à un adversaire appliquant grosso modo la même tactique que l'Espagnol.
Soumis à un intense pilonnage côté revers, sur une terre rendue plus lente que d'habitude par l'humidité, Federer a semblé au bord de la rupture pendant les trois premiers sets. Mais le bras du Sud-Américain a tremblé lorsqu'il a eu l'occasion d'enfoncer le clou.
L'ex-N.1 mondial a bien avoué avoir eu "un peu peur". Mais il a avant tout cherché à positiver. "C'était un match sympa à jouer et je suis content de la façon dont je me suis battu", a-t-il dit.
Cette victoire laborieuse relance les interrogations sur le niveau actuel du Suisse, qui n'a pleinement retrouvé son jeu qu'au bout de deux sets et demi passés à "chercher son tennis", comme il l'a dit lui-même.
Acasuso, ancien 20e mondial redescendu à la 45e place, est certes un solide joueur de terre battue, mais il n'avait pas fait grand chose de bon lors de la tournée européenne de préparation, ne gagnant qu'un match en quatre tournois.
Federer avait commencé la saison sur terre battue de la pire façon par une défaite contre son compatriote Stanislas Wawrinka à Monte Carlo et avait encore perdu à Rome, cette fois-ci contre Novak Djokovic, l'homme qu'il devra probablement écarter en demi-finale s'il veut atteindre le troisième dimanche pour la quatrième fois d'affilée.
Mais il s'était relancé juste avant d'arriver à Paris en battant Rafael Nadal, pour la première fois depuis un an et demi, sans qu'on puisse savoir exactement quel rôle avait joué l'altitude et la fatigue de son adversaire, sorti épuisé la veille d'un marathon de quatre heures contre Djokovic.
La résistance d'Acasuso a en tout cas donné des idées à Paul-Henri Mathieu, le prochain adversaire du Suisse, qui affrontera pour la deuxième fois d'affilée un joueur estampillé "terre battue".
"Je pense que j'ai ma chance. Il l'a bien agressé et Federer a fait des erreurs qu'il ne fait pas d'habitude. Je ne vais pas entrer sur le court en espérant seulement faire un bon match", a assuré le Français.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iXvNdL5G7MvuW5hZZPP9R6zYvp6g

VENDREDI 29 MAI 2009

Simple messieurs (3e tour) :
3-Andy Murray (G-B) bat Janko Tipsarevic (Ser) 7-6(3) 6-3 abandon
23-Robin Söderling (Suè) bat 14-David Ferrer (Esp) 6-7(5) 7-5 6-2 7-6(5)
13-Marin Cilic (Cro) bat 18-Radek Stepanek (Tch) 6-1 7-6(4) 6-3
30-Victor Hanescu (Rou) bat 7-Gilles Simon (Fra) 6-4 6-4 6-2
1-Rafael Nadal (Esp) bat Lleyton Hewitt (Aus) 6-1 6-3 6-1
8-Fernando Verdasco (Esp) bat 31-Nicolas Almagro (Esp) 6-2 7-6(4) 7-6(8)
13-Marin Cilic (Cro) bat 18-Radek Stepanek (Tch) 6-1 7-6(4) 6-3
10-Nikolay Davydenko (Rus) bat 17-Stanislas Wawrinka (Sui) 6-3 4-6 6-3 6-2
12-Fernando Gonzalez (Chi) bat Josselin Ouanna (Fra) 7-5 6-3 7-5

Simple messieurs (2e tour) :
Novak Djokovic (Ser/N.4) bat Sergiy Stakhovsky (Ukr) 6-3, 6-4, 6-1
P. Kohlschreiber (All/N.29) bat Juan C. Ferrero (Esp) 6-4 2-6 6-4 6-7(3) 6-3

Dans l'ombre des favoris

On n'en parle pas beaucoup. Pourtant Fernando Verdasco réalise un début de Quinzaine quasi parfait. Sérieux outsider, il passera un véritable test en huitièmes de finale contre Davydenko. Avant de retrouver peut-être Nadal…

A Roland Garros

Depuis la finale de Coupe Davis remportée avec l'Espagne à Mar del Plata face à l'Argentine en fin d'année dernière, Fernando Verdasco a changé de statut. De joueur prometteur, hyper-talentueux mais inconstant, il est passé au rang de nouvelle terreur des courts. Son incroyable demi-finale contre Rafael Nadal, perdue d'extrême justesse, à l'Open d'Australie restera dans les mémoires. Sa performance lui avait en tout cas permis d'intégrer le Top 10 pour la première fois de sa carrière. Une récompense largement méritée au vu du tennis qu'est capable de pratiquer le Madrilène. «Ce qui est important pour moi, c'est de n'avoir perdu cette année que contre Gonzalez (en quarts à Barcelone) et Stepanek (en finale à Brisbane) en dehors des 4 premiers joueurs mondiaux. J'espère que cela va me servir pour gagner plus de respect des autres joueurs vis-à-vis de moi.»

Gagner à l'économie
Battu par Djokovic à Monte-Carlo, par Nadal à Rome et Madrid, Verdasco est passé un peu inaperçu sur terre battue. Tapie dans l'ombre des «4 Fantastiques», la tête de série n°8 réalise un parcours aussi discret que solide à Paris. Après deux tours de chauffe contre Florent Serra (6/2 6/1 6/4) et Philipp Petzsschner (6/1 6/2 6/3), le gaucher passait un premier test ce vendredi contre Nicolas Almagro : «C'est clair que c'était le premier match très sérieux de ce Roland Garros. Jouer contre Serra était un match important pour moi car c'est un Français, extrêmement motivé de jouer ici. Mais Almagro a un niveau supérieur.» Son compatriote lui a effectivement posé un peu plus de problèmes (6/2 7/6 7/6), sans toutefois réussir à lui prendre un set. «J'essaye de gagner le plus rapidement possible et en me dépensant le moins possible pour arriver dans les tours finaux en bonne forme physique», explique l'ancien compagnon d'Ana Ivanovic. En huitièmes de finale se profile Nikolay Davydenko, double demi-finaliste Porte d'Auteuil (en 2005 et 2007).

Federer n'est pas favori
S'il franchit l'obstacle, il retrouvera sans doute l'invincible quadruple tenant du titre, Rafael Nadal, à qui il n'a jamais vraiment posé de problèmes sur terre battue, même si l'écart entre les deux hommes s'est quelque peu réduit entre Rome et Madrid. S'il croit en ses chances, Verdasco continue en tout cas de jouer profil bas : «Il y a beaucoup de joueurs qui peuvent gagner Roland Garros. Rafa (Nadal) et Djokovic notamment.» L'Espagnol évite de se mettre nommément dans le lot et oublie volontairement Roger Federer qui ne l'a pas impressionné contre Jose Acasuso même s'il avoue n'avoir regardé qu'un set. Le sort du Suisse intéresse de toute façon très peu le Madrilène qui n'est pas dans la même partie de tableau. A moins de se retrouver en finale, les deux hommes ne croiseront pas le fer. On n'en est pas encore là. A chaque jour suffit sa peine. «Chaque match est difficile», rappelle le n°8 mondial…

http://www.lefigaro.fr/tennis/2009/05/29/02004-20090529ARTSPO00453-dans-l-ombre-des-favoris.php

Ouanna: "Je ne suis pas loin"

Le beau parcours de Josselin Ouanna à Roland-Garros s'est arrêté au troisième tour. Tombeur de Marat Safin vendredi en cinq sets, le Tourangeau est tombé sur plus fort que lui en seizième de finale, s'inclinant 7-5, 6-3, 7-5 face au Chilien Fernando Gonzalez, tête de série n°12 de ce tournoi. Mais le jeune Français est convaincu d'être sur la bonne voix...

Comment sortez-vous de ce match contre l'un des meilleurs joueurs au monde sur cette surface ?
Un peu frustré. Les deux premiers sets, je n'ai pas l'impression d'avoir été trop dedans. Le troisième, je peux le gagner, donc je suis un peu déçu. En même temps, j'étais déçu, mais pas mon coach qui a trouvé que j'avais fait un match correct dans l'ensemble. Et quand on regarde le score, sans avoir été au top physiquement, c'est tout de même un score honorable, je pense ! Surtout en ayant des occasions dans le troisième set. Je pense que j'ai encore des progrès à faire, en tout cas c'est sur la bonne voie.

Vous étiez diminué physiquement ?
J'ai des douleurs au niveau des fessiers et des ischios. Mais bizarrement, pendant mon match, j'ai mis une crème chauffante. Cela a fait pas mal effet. Franchement, sur le match, je n'ai pas été trop gêné. J'ai mis un peu de temps à me mettre en jambes. J'étais mieux physiquement sur le troisième. Sinon, ce n'est pas là du tout que je perds le match.

Comprenez-vous les gens qui disent : "Josselin ne sait pas qu'il est très bon" ?
Je commence à me rendre compte que je peux battre des joueurs comme ça. Cela viendra avec le temps et les victoires. Les deux matches d'ici vont me faire prendre conscience de certaines choses. Avec un match contre ce joueur-là, avec un score pareil, je me dis que je ne suis pas si loin, et que je peux accrocher. Ca va me donner confiance.

Quel bilan faites-vous de votre tournoi ?
Ce sera un bilan très positif. Il y a un mois, on m'aurait dit que je battrais deux joueurs comme ça, que je jouerais deux matches sur le central, je ne l'aurais pas cru. J'étais blessé à la cheville, je ne savais pas trop où j'en étais physiquement. Et finalement, j'étais plutôt bien, et mon tennis plutôt en place. J'en tire un bon souvenir. Et puis, voilà ! Ça restera tout de même des matches référence, et un tournoi plutôt très bien accompli.

"Tout faire pour rester le moins de temps possible en challenger"

Vous venez de jouer avec Jo en double, c'était sympa ?
Non, c'était un peu dur pour moi, la défaite, et puis enchaîner comme ça... J'ai fait le contrôle antidopage entre les deux, sans avoir le temps de manger... Ce n'était pas la meilleure préparation pour un double.
En plus de ça, on a joué une très bonne équipe. Il était encore un peu émoussé de la veille, et moi aussi. Tout de suite, ça va vite, en double, ça tourne assez vite !

Que répondez-vous à ceux qui vous disent timide ?
Ça va, je n'ai jamais eu trop de problèmes avec ça, ce sont les gens qui racontent ça... C'est vrai que je ne parle pas beaucoup, mais ce n'est pas forcément une timidité, je ne sais pas trop... Je ne sais pas !

Comment abordez-vous la suite de la saison, avec ce nouveau statut ? Il y a des choses qui ont changé ?
Le statut, oui, peut-être, je me suis fait connaître un peu plus, mais mon classement ne va pas bouger des masses. Je vais repartir sur les tournois challengers, et décaler deux Grands Prix... Après, c'est à moi de bien jouer dans ces tournois, pour jouer dans des tournois comme ça, et ne faire que ça après.

Ça ne sera pas trop dur de se replonger là-dedans ?
Non, je ne suis plus très loin d'être dans les 100. Je me dis que si je gagne un tournoi, j'entrerai dans les 100, et mon programme va changer. Le premier tournoi sera dur, mais en même temps, j'aurai un objectif en tête. Je pense que je vais tout faire pour y passer le moins de temps.

http://www.sports.fr/cmc/tennis/200922/ouanna-je-ne-suis-pas-loin_228924.html

Merci, Noodles

Grosse surprise avec l'élimination de Djokovic dès le 3e tour
battu par Philipp Kholschreiber 6-4 6-4 6-4
Ce quart de tableau est assez ouvert désormais... qui en 1/2 finale ? Del Potro, Tsonga, Robredo ou Kholschreiber ???

Aucun rapport, mais mine de rien Roddick fait son petit bonhomme de chemin... il n'a encore perdu aucun set et il passe totalement inaperçu aux yeux des médias

SAMEDI 30 MAI

SIMPLE MESSIEURS

SEIZIEMES DE FINALE

Troisième quart du tableau
Juan Martin Del Potro (Arg/N.5) bat Igor Andreev (Rus/N.25) 6-4, 7-5, 6-4
Jo-Wilfried Tsonga (Fra/N.9, ATP9) bat Christophe Rochus (ATP 65) 6-2, 6-2, 6-2
Tommy Robredo (Esp/N.16) bat Maximo Gonzalez (Arg) 4-6, 7-5, 6-1, 6-0
Philipp Kohlschreiber (All/N.29) bat Novak Djokovic (Srb/N.3) 6-4, 6-4, 6-4

Quatrième quart du tableau
Andy Roddick (USA/N.6) bat Marc Gicquel (Fra) 6-1, 6-4, 6-4
Gaël Monfils (Fra/N.11) bat Jurgen Melzer (Aut/N.24) 6-2, 4-6, 6-3, 6-1
Tommy Haas (All) bat Jérémy Chardy (Fra) 7-5, 6-3, 4-6, 6-4
Roger Federer (Sui/N.2) bat Paul-Henri Mathieu (Fra/N.32) 4-6, 6-1, 6-4, 6-4

Comme chaque année, la moitié de tableau de Federer est bien dégagée.

Tsonga: "Jamais assez..."

Samedi, Jo-Wilfried Tsonga a vengé en en 1h24 Fabrice Santoro et Arnaud Clément, victimes des deux premiers tours de Christophe Rochus. Sur le Central, "Jo" a croqué le Belge, ne laissant filer que six jeux pour rallier les huitièmes de finale (6-2, 6-2, 6-2). Heureux de s'être économisé, le Manceau met le cap sur Juan Martin Del Potro contre lequel il essaiera d'éviter la filière longue.

Jo, ce fut une victoire facile mais vous l'avez peut-être rendu facile parce que c'est un match que vous avez pris au sérieux, que vous l'aviez très bien préparé.
Oui c'est un match que j'ai bien abordé. Je suis entré sur le terrain pour le gêner, pour l'empêcher de développer son jeu. J'ai essayé de mettre du volume dans mes frappes, de jouer assez haut pour qu'il n'ait pas à jouer, pour ne pas qu'il puisse me contrer. Cela a marché. C'est très bien.

Avez-vous senti dès le début que vous aviez l'ascendant ? De l'extérieur, on avait l'impression que vous ne boxiez pas dans la même catégorie. Aviez-vous ce sentiment qu'il ne pouvait rien vous arriver ?
Oui, j'avais l'impression d'être plus puissant que lui, d'avoir plus d'armes pour le gêner que le contraire. J'ai réussi à rester concentré toute la partie, c'est pour cela que je pense que le score est aussi sec. Je jouais beaucoup mieux que lui sur cette rencontre.

Après avoir gagné un match aussi rapidement, comment vous sentez-vous physiquement ?
Je me sens très, très bien aujourd'hui. Cela n'a pas duré très longtemps, c'est très bien, cela me permet d'avoir joué un peu, de continuer à prendre des repères sur le court et de garder de la fraîcheur physique. A mon avis, je vais en avoir besoin au prochain tour.

Au prochain tour, vous allez jouer contre Del Potro que vous avez déjà rencontré au Masters. Là, ce sera sur terre battue, chez vous, comment envisagez-vous ce match ?
J'ai l'avantage de jouer ici, de jouer avec le public. Juan Martin a fait de bien meilleurs résultats que moi ces derniers temps, je sais qu'il va être très dur à battre et que ce sera un combat de tous les instants, je vais me préparer pour cela.

"C'est toujours le même tournoi"

Del Potro nous a dit que vous seriez favori parce que vous jouez à domicile, pensez-vous la même chose ?
Je ne pense rien. Pour moi, c'est un nouveau match. Au Masters c'est lui qui a gagné. Ce sera donc un nouveau match. Je verrai ce que je peux faire pour le battre, mais je ne pense pas qu'il y ait de favori.

Quelle sera l'une des clés ?
La clé reste moi. Lui, il a un niveau assez régulier, il joue toujours le même tennis. Il n'a pas un tennis stéréotypé, mais il joue pas mal dans des filières qu'on lui connaît. Pour moi, ce sera la surprise, mais je pense que je vais essayer de l'empêcher de jouer dans sa filière.

Vous dites-vous ce soir : « Je passe en deuxième semaine, c'est déjà contrat rempli » ou y-a-t-il un goût de « pas assez » ?
Non, avec moi il n'y en n'a jamais assez. Comme je l'ai déjà dit avant le tournoi... Personne ne pensait que je pouvais évoluer comme cela sur terre, on m'a beaucoup posé cette question en me disant : « Qu'est-ce que tu espères, qu'est-ce qui serait bien pour toi ? De faire huitième de finale, quart de finale ? » Gagner, ce ne serait pas bien ? C'est comme ça que je vois les choses. Je me dis que je fais le maximum et après, je vois ce qui se passe.

Quand on se retrouve en deuxième semaine, est-ce un autre tournoi qui commence ?
Non, c'est un tournoi qui continue. Tous les matches que l'on a eus auparavant comptent dans le sens ou le moins tu as passé de temps sur le terrain, le mieux tu es pour la deuxième semaine. Non, c'est toujours le même tournoi.

http://www.sports.fr/cmc/tennis/200922/tsonga-jamais-assez_229068.html

Tennis : Roddick: "Ce sera dur..."

Tombeur de Marc Gicquel samedi en trois petits sets (6-1, 6-4, 6-4), Andy Roddick atteint pour la première fois de sa carrière les huitièmes de finale à Roland-Garros. S'il a déjà rempli son objectif, à savoir être présent en deuxième semaine, l'Américain assure pour autant que son tournoi n'est pas terminé. Même s'il reconnaît que la tâche ne sera pas facile au prochain tour contre Gaël Monfils.

C'est la première que vous atteignez les huitièmes de finale ici. Comment expliquez-vous cette réussite cette année ?
C'est la confiance sûrement, j'ai bien joué. J'ai bien jouéégalement en début d'année. Justement ce qui m'intéressait, c'était le match que je jouais, la forme physique compte beaucoup. J'ai gagné des matches plus tôt dans l'année également, peut-être que je suis un peu plus patient. Cela aide. Mais à part cela, je ne sais pas. C'est peut-être le timing, qui sait ? Je n'en sais rien. Les années précédentes, j'aurais peut-être pu aller plus loin. Je m'en sentais capable en tout cas. J'aurais pu passer en deuxième semaine.

Etiez-vous frustré de ne pas réussir les années précédentes ?
Peut-être. En tout cas, j'étais plutôt très déçu les années précédentes. J'avais l'impression de revivre la même histoire. C'était à chaque fois les mêmes conférences de presse, pendant quatre ou cinq ans. C'est ce qui est décevant. Plus tôt cette semaine, j'ai dit que si je retirais Roland-Garros, mes résultats sur terre battue ne sont pas aussi mal que cela. Si l'on compare entre des joueurs qui jouent mieux sur la terre, de façon générale, je m'en sors quand même.

En quoi votre service peut-il être une des clés ici ?
Je varie plus mes services aujourd'hui. Il faut s'adapter aux conditions, c'est ce qui compte sur cette surface. Aujourd'hui, j'avais le vent dans mon dos, je faisais plus de kickés, et mon premier service était très bon. Les premières balles rebondissaient énormément et donc plus de kicks.

"Mon tournoi n'est pas encore terminé"

Y a-t-il un aspect de votre jeu qui vous satisfait ?
La façon dont je me suis déplacé et mon coup droit. J'ai atteint un niveau de confort. Je peux le faire quand j'ai engrangé beaucoup de matches en terre battue sinon je me sens parfois un peu maladroit. J'ai toujours dit cela. Lorsque je joue bien sur terre battue, cela passe. C'est en fait lorsque je ne me sens pas très bien que je suis un peu inhibé ou bloqué. Ce que j'ai fait cette semaine sur terre, cela a bien marché, c'est ce que je faisais notamment sur surface dure. J'ai fait des bons services, des bons retours également. Là, cela s'adapte à n'importe quelle surface.

Les conditions de jeu ce samedi vous ont-elles aidé ?
Vous le savez tous, j'aime bien quand les balles rebondissent beaucoup, qu'elles giclent, quand il fait du soleil. Ce n'était pas le cas pour le deuxième tour, il faisait froid. Il y avait même un peu de pluie. J'ai essayé de passer le mieux possible cette journée. Sur terre battue, les conditions comptent. C'est vrai notamment pour ce Grand Chelem. En Australie, c'est différent. C'est plutôt la chaleur. Il faut rentrer dans le jeu malgré la chaleur, c'est plus difficile.

Quels sont vos objectifs désormais ?
C'était mon objectif de passer en deuxième semaine en tout cas. En début d'année j'en avais parlé déjà. Je voulais aller en deuxième semaine. Mon tournoi n'est pas encore terminé. Je veux continuer comme cela. C'est tout. La semaine prochaine, je n'ai rien de prévu. J'aimerais rester là justement sur ces courts.

Qu'attendez-vous de votre prochain tour face à Gaël Monfils ?
Cette semaine, nous avons déjà parlé de cela, on a parlé de la surface qui neutralise un peu mon jeu. Je suis donc encore plus exposé vis-à-vis d'un joueur comme Monfils qui est à l'aise sur la terre battue. Pour l'instant, il passe très bien ; l'année dernière également. A part cela, j'ai ma chance à jouer également quel que soit le match. Je peux très bien servir quelle que soit la surface. S'il y a des points d'égalité, peut-être que mon expérience fera la différence. J'ai déjà géré de telle situation, cela fait longtemps que je les gère. Du point de vue match contre Monfils, cela va être dur parce qu'il joue très bien sur terre battue.

http://www.masculin.com/sport/tennis/news14743.html

Merci, Noodles